Ils étaient 92 en 1992, quand Marcel Henriet l’a intégrée. Ils ne sont plus que 21 au sein de l’antenne clichoise de la Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA). « Simple soldat », affecté à l’âge de vingt ans, à la protection du Centre interarmées d’essais d’engins spéciaux (CIEES), à Colomb-Béchar dans le Sahara, il rentre en octobre 1959. « La FNACA, puis le Comité d’entente des anciens combattants, c’était pour la camaraderie, pour faire vivre la mémoire », souligne-t-il. Marcel s’inquiète pour la suite : « une fois qu’il n’y aura plus personne dans les associations, abandonnera-t-on cette histoire ? »