Cinq Clichois qui ne compte pas pour du beurre

Cinq Clichois se sont lancés dans l’aventure Cuisine Mode d’Emploi(s), l’école de cuisine de Thierry Marx, installée récemment à Clichy-sous-Bois.

Ils ont tous fait table rase de leur passé pour s’investir à fond dans leur avenir, avec chacun un rêve. Pendant 8 semaines, Laeticia, Mokhtaria, Arbens, Marie-Esline et Midepharlie, alias Lili, ont mis la main à la pâte, ensemble. Et plutôt intensément. Car, dans cette école, il n’y a pas plus d’artifice pour déguiser une cuisine sans goût que pour faire semblant de travailler. Et donner l’envie d’apprendre en deux coups de cuillère à pot et surtout avec passion. « Si vous n’êtes pas capable d’un peu de sorcellerie, ce n’est pas la peine de vous mêler de cuisine », disait Colette. Les stagiaires l’ont bien compris et, sans se mettre la rate au court bouillon mais en toute connaissance de cause, coiffés de leur charlotte de sorciers des fourneaux, ont accepté la vie quotidienne pas toujours tendre d’une cuisine. Pour Laetitia, « la cuisine ne fait pas que se manger, elle se regarde aussi. » Avec l’œil et la sensibilité d’une ex-photographe, aucun détail ne lui échappe. Cette jeune femme a intégré la magie qu’il y a dans la création culinaire et compte bien devenir chef à son tour. Il faut dire que le chef formateur Franck Plaut, spécialement recruté pour Cuisine Mode d’Emploi(s), a un talent particulier pour enseigner comment rouler dans la farine… les petits plats et Valérie Le Flem, directrice de CME Clichy-sous-Bois, pour prendre soin de… tout. Mokhtaria a déjà l’expérience de la restauration mais voulait un vrai diplôme qui lui permette de travailler en cuisine. Ce qu’elle aime, « c’est aider le chef ». Cuisine de tous les pays unissez-vous ! C’est bien l’intention d’Arbens, un jeune homme bardé de diplômes et bourré d’envies, à commencer par celle de monter un restaurant avec sa mère. « Elle est chef-cuisinier à Haïti. Elle connaît la cuisine Haïtienne et américaine. Moi je veux apprendre la cuisine française, et vite, pour être aussi fort qu’elle », explique l’apprenti-cuisinier en souriant. Tous sont unanimes pour apprécier le côté hyper rapide et concret de la formation : avec la maîtrise, aux petits oignons, de 80 recettes en deux mois. Pour Marie-Esline, « la cuisine est sacrée en Haïti. Ça devient bon à force de s’entraîner, avec passion », insiste-elle. Elle se voit déjà dans son petit restaurant moitié cuisine française moitié haïtienne, « pour faire voyager les gens, entre deux rives ». Tout comme Lili, qui se plait à l’école, apprend vite et bien la cuisine française pour, elle aussi et sans couper la poire en deux, ouvrir son coin de paradis.

www.cuisinemodemplois.com/deposer-un-dossier-de-candidature

Article publié dans Le mag n°119 Mai-juin 2018

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